Memento Mori (TG NC -18)

26/06/2024

Memento Mori

Cela ne faisait que quelques semaines que tu étais revenu à Roselake, et pourtant tu avais trouvé le temps horriblement long. En même temps on t’avait interdit la plupart des choses qui te permettaient d’apprécier ton temps libre. La convalescence quelle plaie sérieusement. On t’aurait enfermé dans une cage ça aurait été pareil pour toi. Quoi que, si, tu as eu le temps de lire. C’était à peu près la seule chose positive que tu trouvais à cette situation. Tu n’as pourtant pas vraiment trouvé cela reposant, tu étais bien trop dur les nerfs pour ça. Autant dire que lorsque les médecins t’ont autorisé à reprendre le sport, tu ne t’es pas fait prier. La vérité est même pire, tu as foncé immédiatement à la salle ce jour-là.

Tu as alors pu reprendre tes habitudes d’aller à la salle tôt le matin pour ne pas être dérangé par trop de monde. Par contre tu n’es clairement plus au top de ta forme, tu peines beaucoup plus que ce que tu veux bien admettre pour des séances « habituelles ». Rajouter à cela ton refus maladif de perdre et vous obtenez tout pour que ton retour a la normal ne se passe pas bien. Enfin, tu verras en temps voulu. Alors tu t’acharnes, encore et encore, mais la sueur et le souffle court te trahit bien vite sur le tapis de course, te forçant à ralentir l’allure puis à carrément t’arrêter. Tu t’appuies sur le montant de la machine en haletant, tentant d’éponger un minimum ta sueur quand tu commences à reprendre pied. La douleur lancinante dans tes côtes commence elle aussi a se rappeler a toi. Ton corps te fait encore gentiment signe de lâcher du leste avant de t’arrêter. Enfin si tu veux bien l’écouter pour une fois.

Tu marques alors une pause, histoire de te reprendre un peu. Tu n’avais pas remarqué mais il y a déjà un peu de monde. Enfin c’est peut-être aussi dû au fait que cela fait un moment que tu te fais du mal ici. Bref, tu te décides pour continuer encore un peu avant qu’il n’y soit trop de monde ici. Alors que tu traverses la salle pour aller à une autre machine, tu crois reconnaître une silhouette. Tu marques une pause, avant de secouer la tête et de continuer ton chemin. Elle pourrait être ici mais tu l’aurais déjà croisé depuis un moment non? Ton cerveau aussi doit te jouer des tours maintenant si tu crois voir des gens, en particulier Isis. On ne peut pas dire qu’elle doit du genre à se cacher en plus, loin de la. On peut même dire tout le contraire, sa franchise et sa façon de faire ont plutôt eu tendance à te perturber au début. Surtout qu’elle savait ce qu’elle voulait, et tu ne t’expliques toujours pas vraiment pourquoi tu as finis par céder. Enfin si, un peu. Tu ne regrettes pas vraiment non plus cette nuit avec elle, même si finir au lit avec une élève n’était pas dans les plans. Tu finis donc par ruminer et d’un peu trop te rappeler cette fameuse nuit alors que tu t’allonges sur un banc pour soulever de la fonte.

13/10/2023

Momento Mori

@Aleksander Kan

ootd ▬ Il était encore tôt en cette matinée qui était censée être un jour de repos. Bon, il n'était pas le seul puisque j'avais une semaine entière de congé, mais aujourd'hui j'avais décidé de faire la petite fille sage et de me lever tôt afin d'aller m'entraîner un peu à la salle de sport. Je ne voulais pas que mes muscles s'atrophient au bout d'une semaine d'inactivité. Si en temps normal j'aurais fait la fête jusqu'à pas d'heure pour finalement me lever à pas d'heure, je m'étais contentée de quelques épisodes d'une série Netflix avant de me coucher à une heure tout à fait raisonnable. Non, je ne suis pas encore devenue une grand-mère, j'agissais simplement pour une fois comme le commun des mortels. Et je ne suis pas sûre d'aimer poser mon postérieur seul dans un canapé toute la soirée à rêvasser devant la dernière série à la mode. Bon, c'est l'histoire d'un jour ou deux puis je reprendrais sûrement mes bonnes vieilles habitudes.

Arrivée à la salle, je ne calculais personne. Écouteurs vissés sur les oreilles, je me jetais à corps perdu dans un entraînement intensif, bien calée dans ma bulle habituelle. Je sais ce que vous allez me dire : "Quoi, Isis, t'es pas en train d'essayer de mater et de séduire le mec le plus canon de la salle ?" Eh ben non mes amis ! La plupart des mecs musclés qui viennent ici ont deux de QI et encore j'accepte de leur donner ce privilège parce qu'ils arrivent à écrire leur nom sans faute d'orthographe. Autant dire qu'ici ce n'était pas vraiment mon lieu de chasse de prédilection. Même si certains n'étaient pas spécialement désagréables à regarder, il faut croire que je deviens plus sélective avec les années... Et voilà que je m'exprime encore comme une grand-mère, c'est désolant.

Revenons-en à nos moutons. Lentement, je me lève de la machine sur laquelle j'étais depuis un petit moment, afin de me diriger vers les tapis de course. Et même si j'étais actuellement en mode pilote automatique, quelque chose dans mon angle de vision venait de complètement me perturber. Enfin quelque chose... Je sais que c'est très vague comme description, ça pourrait aussi bien être un pingouin en string qu'une machine défectueuse... Mais là, on parlait plutôt de quelqu'un. Instinctivement, je retirais mes écouteurs afin de reporter mon attention sur cette fameuse personne qui se trouvait maintenant un peu plus loin... Et je me rends compte que mon instinct était toujours aussi bon, car cette personne, je la connaissais... Et de bien des façons. Je ne pus retenir un petit sourire en coin d'étirer mes lèvres. Inévitablement, des images ressurgissent dans mon esprit mis à l'arrêt jusqu'à maintenant... Des images qui pourraient me donner encore plus chaud que ce que je ressentais déjà. J'étais surprise de le voir ici... Surprise de le revoir tout court en fait.

Je me retournais alors pour continuer mon chemin vers le tapis de course... Mais non je déconne ! J'abandonnais complètement mon programme d'entraînement qui passait largement au second plan après avoir vu une chose bien plus intéressante se profiler. Je fis route vers lui, et sans le lâcher du regard, j'admirais sa carrure soulever la fonte, laissant les muscles saillants de ses bras se dessiner... Ça m'en donnait presque des frissons tiens. Je finis par arriver jusqu'à lui, me positionnant derrière sa tête, attrapant la barre qu'il venait de relever, l'empêchant de continuer son mouvement. Il remarquait donc enfin ma présence. Il était temps. "Tu sais si tu veux vraiment soulever quelque chose je peux te prêter mon corps. Je suis toujours partante pour aider," lui dis-je avec un de mes fameux sourires pleins de sous-entendus. "Bonjour Aleksander." Restons tout de même polis voyons. Je lâchais la barre, n'entravant plus le brun dans son exercice. Je migrerai ensuite à son côté. "Je suis contente de te voir," avouais-je simplement. En temps normal, mes coups d'un soir restaient tels quels, sans lendemain, sans jamais se revoir, ou si c'était le cas c'était de loin avec une volonté bien marquée de ne pas sociabiliser davantage. Mais avec lui c'était différent, avant cette fameuse nuit il avait été mon "entraîneur", et je l'appréciais de base, en plus de le trouver diablement sexy. J'avais mis du temps avant de réussir à le faire céder en plus, je dois bien avouer que c'était une petite fierté personnelle, alors le revoir oui, ça me faisait réellement plaisir.

26/06/2024

Memento Mori

@Isis Shin

Tu te perdais complètement dans l’effort. C’est l’avantage de ce genre d’endroit non? Arrêter de réfléchir et juste brancher deux neurones pour devenir tout rouge? Non? Ah, dommage. Bref, alors que tu lèves de la fonte comme un idiot le ferait, tu continues de te dire que ça pourrait vraiment être Isis que tu as cru apercevoir. À cette heure-ci? Non, impossible. Sauf si elle a vraiment changé mais la dernière fois que tu l’as vu on va dire qu’elle était plus du genre marmotte que lever à l’aube. Tu es bien trop absorbé dans une tache pourtant si simple, au point que tu ne sens pas quelqu’un se glisser vers la barre. Tu ne t’en rends compte seulement quand quelqu’un prend la barre. Sur le coup tu dois clairement faire une sale tête parce que ça te met un peu en colère. Ce n’est que quelques instants plus tard que tu mets un visage délicat sur l’intrus franchement agaçant. Isis, alors ça, tu ne l’avais pas vu arriver, enfin si mais tu n’y croyais pas. Elle t’arrache un rire lorsqu’elle parle, non elle n’a pas changé. On va dire qu’elle a… Une franchise franchement déstabilisante, pour rester polie. Disons que ces mots ravivent quelques images… Sympathiques. D’ailleurs la vue plongeante sur elle est plutôt sympathique. ”Si on faisait comme tu voulais, je parie qu’on serait beaucoup moins habillés mais qu’on transpirerait sûrement aussi. Au passage merci pour la vue Isis.”

Tu lui souris alors qu’elle lâche la barre et se déplace, te permettant de reposer la barre dans son support et de te relever du banc au passage. Tu te redresses alors en position assise, prenant ta serviette pour t’essayer un peu. Est-ce que ta gêne qu’elle te voit dans un “moment de faiblesse” colle celui-là? Un peu, après tout c’est censé être ton élève en quelque sorte donc bon. Tu es presque sûr que tu pourrais encore lui en donner pour son argent sur elle voulait une leçon.. Non mais pas ce genre de leçon, enfin pas comme la dernière… Et merde Aleksander reprend toi. Tu dois être fatigué, c’est pour ça, c’est la seule explication raisonnable au bordel qu’est ta tête à cet instant. ”Je suis content de te voir aussi, je vois que tu te portes mieux que moi en tout cas. Visiblement mes leçons ont servi. Tu l’observes quelques secondes maintenant que tu vois les choses dans le bon sens, elle semble en forme et elle n’a pas changé d’un iota. ”Tu peux me passer ma bouteille s’il te plaît? Tu sais je suis vieux et fatigué maintenant…” Tu fais une mine dépitée, en tentant clairement de l’amadouer. Elle doit bien avoir un peu de respect pour les anciens non? Tu finis par éclater de rire devant tes propres bêtises, sauf que tu te tiens immédiatement l’épaule, rire dans ton état est toujours douloureux. Tu pestes en claquant la langue, massant l’endroit douloureux encore quelques instants. Bon, et bien au moins tu n’auras plus vraiment besoin de chercher a caché le fait d’être un peu diminué. Tu soupires alors que la douleur s’estompe avant de reporter ton attention sur Isis et d’attraper la bouteille d’eau. ”Qu’est-ce que fait mon élève préféré aussi tôt ici d’ailleurs? Je croyais que tu n’étais pas du matin dans mes souvenirs.” Tu portes ensuite la bouteille à tes lèvres, manquant de t’en mettre partout alors que le plastique plie sous tes doigts.

13/10/2023

Momento Mori

@Aleksander Kan

ootd ▬ C'est plus fort que moi, comme toujours il fallait que je fasse des petites références, des petits sous-entendus. Mais les gens qui me connaissent avaient l'habitude. Et ceux qui ne me connaissaient pas s'y faisaient très vite. Ils n'avaient pas spécialement le choix de toute façon. Je suis comme ça depuis des années et ce n'est pas maintenant que je comptais changer ! "Quelle perspicacité, je vois que tu me connais bien," lui répondis-je avec un sourire amusé. Effectivement, il m'avait côtoyé un certain temps, assez pour pouvoir me connaître plutôt bien. Et c'était réciproque. Il faut dire que j'avais passé un temps assez conséquent à l'observer, et à essayer de l'approcher. Il fut pour moi comme un challenge que je fus ravi de réussir. Quoi ? Réduire les hommes au rang d'objets et de défis ? Je ne vois pas de quoi vous parlez !... Bon ok, en vrai ça m'arrive. Mais avec Aleksander c'était encore... autre chose. Je gardais d'ailleurs dans un coin de ma tête son petit remerciement... à croire qu'il était aussi pire que moi sur la provocation.

Face à lui, je l'écoute attentivement, et je dois bien avouer qu'en plus d'être contente de le voir, je me rendais compte qu'il m'avait manqué... Quoi ? Moi j'ai dit ça ? Non, faites comme si je n'avais rien dit ! Enfin rien pensé, c'est mieux. "Tu sais qu'il y a un moment où l'élève finit par dépasser le maître !" lui répondis-je avec un petit sourire en coin. C'est vrai, je ne le nierai jamais, il m'avait appris beaucoup de choses, il avait largement contribué à faire de moi la géniale et hyper compétente garde du corps que je suis aujourd'hui. Il fallait rendre à César ce qui était à César après tout. J'arque légèrement un sourcil avant de rire à ses mots. "Donc si je te donne ta bouteille ça veut dire que j'acquiesce au fait que tu sois vieux et fatigué, c'est ça ?... Hmm... Bon après tout si tu ne te sens plus vraiment en phase avec la jeunesse, qui suis-je pour remettre ça en question ?!" Sur ces mots je pris la bouteille afin de lui tendre. Je sais, je suis vraiment trop sympa comme fille, on ne dirait pas comme ça, mais ça m'arrive. Et évidemment, en tant que fine observatrice, je remarque bien la douleur qui l'assaille à un moment. Bon vous me direz il ne fallait pas être Sherlock Holmes pour le remarquer. À sa grimace il n'y avait pas trente-six façons d'interpréter les choses. Je me demandais du coup ce qui avait bien pu lui arriver, et si c'était... grave ? Ou simplement une petite courbature ?... Ou au pire je pourrais aussi simplement éviter de m'en soucier ?... Mais bordel pourquoi je n'y arrive pas ?

"Je note donc que je suis ton élève préféré. Ça fait plaisir de voir que tu sais reconnaître le talent quand il croise ton chemin," dis-je avec un sourire aux airs de victoire, avant d'ajouter : "Effectivement je vois que tu as bonne mémoire. Crois-moi, les autres jours j'ai dormi bien plus tard que ça... Mais malheureusement, je suis en vacances et mon corps ne va pas se maintenir en forme tout seul. Il faut donc que je bouge mon magnifique derrière du lit une fois de temps à autre. Un corps de déesse, ça se travaille dur," dis-je avec un nouveau sourire. Bon après, ce n'est pas faux hein, on n'a pas une silhouette de rêve en restant assis devant Netflix toute la journée, faut pas prendre les gens pour des jambons.

Sans crier gare, je pris place sur ses genoux, passant un de mes bras autour de son cou afin de m'ancrer à lui. De mon autre main, je venais promener délicatement mes doigts sur son épaule douloureuse. "Est-ce que c'est la vieillesse qui te joue des tours ?" lui demandai-je, avec un regard interrogateur. Oui bon j'étais toujours curieuse de savoir ce qui lui était arrivé, ne m'embêtez pas avec ça ok ?! "Est-ce que... c'est assez grave pour que tu aies besoin qu'une infirmière vienne te soigner ? Parce que, je ne sais pas si je te l'ai déjà dit mais... je suis plutôt sexy en tenue d'infirmière," lui signalai-je avec mon éternel regard et petit sourire de séduction... Tout ceci me permettant en même temps de récupérer les informations que je cherchais à obtenir.

26/06/2024

Memento Mori

@Isis Shin

Dépasser le maître? Elle n’a pas tort, c’est sans doute ce qui finira par arriver, mais pourtant tu ne peux pas t’empêcher de rire un peu. Non, admettre ta défaite n’es clairement pas dans ton tempérament, et encore moins avec elle. Tout du moins, pas encore. Tu t’approches d’elle, sourire mutin au lèvres, clairement en signe de défie alors que tu plantes ton regard dans le siens. Cette situation est décidément beaucoup lus drôle que prévue.”Tu sais que je suis encore capable de mettre une raclée quand tu veux? A moins que ne veuille me montrer tes progrès ma belle.” Tu restes quelques secondes ainsi avant de reculer, ce sourire provocateur qui ne veux décidément pas quitter tes lèvres. ”Non mauvaise idée, je suis sûr que tu trouverais le moyen d’adorer ça. Où de transformer ça en complètement autre chose comme la dernière fois. Je passe mon tour.” Tu te recules alors. Oui tu la provoques, comme tu as toujours eu l’habitude de le faire, sauf que tu sais maintenant que la situation peut déraper. Il faut donc rester un minimum prudent, ou pas? Qu’est-ce que tu raconte Aleksander? On s’en fiche, ce n’est pas vraiment important. Surtout qu’elle te rend la monnaie la de ta pièce bien rapidement cette petite effronté. Tu la toise du regard quand elle ne cherche absolument pas à te contre dire. ”Toujours sans pitié hein? Tu mériterais que je te fasse taire, mais je suis de bonne humeur aujourd’hui.” Tu la toise encore un peu du regard, avant de boire. Sauf que ton épaule se rappelle à toi. Douloureux rappel que ton orgueil en a également pris un coup. Il faut bien que cela arrive quand elle est en face de toi hein? On dirait bien que tu ne pourra pas cacher ton… handicap passager bien longtemps.

Isis te sort de ce moment, elle t’arrache un rire qui est immédiatement douloureux? Non c’est officiel elle n’a rien perdu de son panache où de sa confiance en elle. “Je sais reconnaitre bien des choses quand je les voient: le talent, la beauté, le panache mais par contre je vois que tu n’as toujours pas appris la modestie Isis.” Tu l’observe littéralement ce plaindre, sérieusement elle n’a aucune honte. Mais est-ce qu’elle serait vraiment la personne que tu apprécies autant si elle n’était pas comme ça? Pas sûr du tout. ”Pauvre Isis, tu vas me dire que tu n’as trouver personne pour t’aider à faire de l’exercice et de coucher tard? Qu’elle tristesse.” Tu prend un air bien trop triste alors que tu te moque clairement d’elle. Quoi? C’est le bénéfice de la vieillesse, il faut bien que tu en profites un peu.

Sauf qu’Isis semble en avoir assez de jouer selon les règles établie et décide de jouer selon les siennes. Elle termine ses tes genoux, s’agrippant à toi, parcourant ton épaules avec son doigt. Pour être honnête, tu es quelque peux hypnotiser par son petit jeux. Tu la laisses faire, l’observes, tu as un peu l’impression d’être un bout de viande et elle une lionne prête à bondir. Pourquoi est-ce que tu te dis soudain que te faire dévorer ne serais pas si mal? Une baffe mental plus tard tu reprend une gorgée d’eau avant de laisser tomber ta bouteille. Tu plantes ton regard dans le sien alors qu’une de tes mains viens chercher sa hanche, l’attirant un peu plus contre toi, alors que ton autre mains viens chercher la tienne sur ton épaules. ”Peut-être… Si courir moins vite que les balles en fait partie…” Tu regard lache son visage, alors que observe ses courbes contre toi sans vergogne. Bon sang, elle sait jouer cette petite, et cette proximité ne t’aide pas du tout à ne pas avoir de souvenir peu avouable. Ta mains guide la sienne sur ton torse, jusqu’au emplacement encore meurtrie, alors que ton regard retrouve le siens. A près tout pourquoi serais-tu autant perturbé? Elle ne fait rien qu’elle n’a jamais fait jusque là. “Tu sais que j’ai passé des mois entourer seulement de mec dans des endroits franchement peu agréable. C’est un peu sadique de me tenter comme ça…” Ta main quitte la sienne, allant sur sa cuisse avant de remonter lentement, sur ses hanches, son ventre puis venant jouer avec le bas de son haut alors que tu viens susurrer au creux de son oreille. “Dans mes souvenirs tu étais même particulièrement sexy sans rien Isis… Je ne savais pas que tu étais adepte des costumes.”

13/10/2023

Momento Mori

@Aleksander Kan

ootd ▬ Je ne peux m'empêcher de sourire à ses différentes remarques et réflexions. Il n'a pas changé pour un sou. Et ça me fait plaisir soyons honnête. Sa personnalité m'avait attiré dès le départ, ce n'est pas pour rien que je lui avais couru après si longtemps malgré toute la force qu'il avait pu mettre pour me repousser. Outre l'envie du challenge, au fond de moi, je savais que ça en valait la peine de suer un peu plus pour avoir celui que je convoitais. Pourtant, je n'étais pas du genre à m'attarder sur une proie compliquée, enfin sauf si elle attirait vraiment mon intérêt et ma curiosité. Mais Aleksander, c'était encore autre chose, une chose que je n'étais pas encore sûre d'avoir comprise. Et que je ne cherchais pas spécialement à comprendre. Après tout, j'ai lutté, j'ai fini par avoir ce que je voulais. Comme dirait César, je suis venue, j'ai vu, j'ai vaincu, et l'histoire s'arrête ici. Pourtant, lorsqu'il est parti, je dois bien avouer que ça m'a fait bizarre. Mais comme toujours, je n'ai pas cherché à creuser plus loin ce sentiment qui ne me plaisait pas spécialement. Mais finalement, le revoilà, sorti de nulle part, et avec un aplomb sans commune mesure. Je retrouve cette envie de jouer, de le provoquer. Un intérêt qui aurait pourtant dû me passer dès l'instant où j'avais obtenu ce que je voulais avec lui. À croire que je n'avais peut-être pas obtenu exactement TOUT ce que je voulais. Allez savoir.

Après cette sympathique joute verbale, il m'arrachait un nouveau rire amusé. "La modestie? Je ne suis pas sûre de connaître la signification de ce mot, tu devras m'éclairer," lui dis-je alors. Non, je n'étais pas modeste, et je ne le serais sûrement jamais. J'étais du genre à connaître et ne pas avoir honte de mettre en avant mes qualités, ainsi que de les crier haut et fort. Et si ça dérange les autres, qu'ils aillent se faire voir chez les Grecs! Après tout, beaucoup de personnes jouent de fausse modestie pour se faire mousser, moi, je suis franche et directe, ça perturbe, ce n'est pas spécialement politiquement correct, mais je m'en tamponne royalement, au moins je suis honnête. "Certains exercices nocturnes ne compensent pas réellement une bonne séance d'entraînement à la salle... Ou alors je suis tombée que sur des brêles en la matière récemment. Faudrait que quelqu'un de plus doué se dévoue pour que je puisse réellement faire une comparaison." Décidément, on ne pouvait pas passer trente secondes sans se balancer des phrases emplies de sous-entendus. Mais, d'aussi loin que je m'en souvienne, je ne suis pas certaine que l'on ait déjà eu des conversations qui n'en soient pas complètement inondées. À croire que les banalités, ce n'est pas fait pour nous.

J'avais fini par m'installer nonchalamment sur ses genoux, venant m'enquérir discrètement de sa santé. Il plante son regard dans le mien et je sens un truc passer pile à ce moment-là. Ça en fit presque rater un battement à mon cœur tiens. Trop chelou ça encore, mais comme d'habitude on met les trucs étranges de côté et on fait comme si de rien n'était ! Il vint me serrer un peu plus contre lui, entrant bien volontiers dans le nouveau petit jeu que je venais d'installer. Le problème, c'est que ce jeu était dangereux et qu'il pouvait bien trop vite déraper. D'une phrase, je comprenais plus ou moins ce qui avait pu lui arriver, et je sentais cette toute petite mini lueur d'inquiétude s'accroître, avant que je ne tente de l'éteindre avant qu'elle ne me perturbe trop. Heureusement, les agissements plus que provocateurs du jeune homme face à moi étaient une distraction suffisante pour faire taire tout le reste. Je me concentre plus que facilement sur ma main qu'il vient poser sur son torse, de ses mots qu'il vient me susurrer à l'oreille alors que sa main s'amuse à se balader. Je sens des frissons me parcourir malgré moi alors que je découvre avec un certain amusement à quel point il pouvait pousser ses provocations lui aussi.

"Je suis désolée de savoir que tu as dû être mis au 'repos' forcé... Être entouré uniquement d'hommes, ça a dû être terrible à vivre, je constate que tu as du mal à t'en remettre," dis-je avec une moue faussement compatissante. "Mais je ne vois pas de quoi tu parles, je ne vois pas ce qui te fait dire que je te tente. Est-ce que c'est parce que je suis posée sur toi? Ou parce que je te parle de tenues sexy ? Il t'en faut donc si peu pour te titiller?" lui demandai-je avec un léger sourire entre amusement et provocation. Surtout que ça n'avait pas spécialement été mon but principal au premier abord, mais il semble l'avoir interprété de cette manière. Du coup... Devrais-je lui montrer ce que c'est si j'essaie vraiment de le faire? Ou devrais-je être raisonnable et ne pas l'embêter plus que ça? Là, maintenant, j'aurais pu lancer un gros rire intérieur. Comme si MOI j'étais du genre à être raisonnable. Après tout, qu'est-ce que j'en ai à faire d'être raisonnable, et surtout avec lui? Entre nous, la provocation c'est quelque chose d'ancré, de gravé, de naturel, un truc contre lequel je ne suis même pas sûre de pouvoir lutter même si je le voulais. Ma main quittait sa place pour venir se loger sur sa nuque, que je venais caresser du bout des doigts. "Si je voulais vraiment te titiller, je m'y prendrais autrement..." dis-je avant de me rapprocher encore un peu de lui. Mon nez frôlait le sien, alors que mes lèvres venaient frôler les siennes. Nous étions si proches que je pouvais sentir son souffle. Mon autre main vint passer dans son dos, et sans vraiment chercher à faire dans la dentelle, elle se frayait un chemin jusqu'à son épiderme. Je la laissais alors voguer où bon lui semble, caressant cette peau que j'avoue, il me tardait de retrouver.

Et normalement, quand on est une personne lambda, on s'arrête là dans la provocation, parce qu'il y a toujours cette ligne rouge invisible à ne pas dépasser. Sauf que provoquer sans dépasser cette fameuse ligne avec lui, c'était juste un truc que je n'étais définitivement pas capable de faire. Mes lèvres qui ne faisaient qu'effleurer les siennes jusque-là finirent par tout bonnement se poser sur ces dernières en un baiser d'envie que je ne pouvais refouler. On était où déjà? Dans une salle de sport. Bah fuck, voilà.

26/06/2024

Memento Mori

@Isis Shin

Tu ne peux pas retenir un rire, décidément Isis aime un peu trop jouer avec toi depuis que tu as fini par céder. Est-ce que tu peux lui en vouloir? Pas vraiment non, parce que tu as toujours des souvenirs de cette fameuse soirée. Est-ce que tu vas lui dire? Non, pas sûr du tout, parce que déjà que ce n’est pas la modestie qui l’étouffe, donc autant ne pas lui donner plus de raison. ”Est-ce que c’est ta façon de dire que la dernière soirée qu’on a passée ensemble t’a marqué au point que tu trouves tous les autres fades? Intéressant.” Elle joue avec toi ouvertement, mais vous avez déjà dépassé ce stade il y a longtemps. Même si, tu dois avouer, une fois qu’elle est sur tes genoux elle te fait plus d’effet que tu ne voudrais. Il y a longtemps que tu n’as pas été au contact d’une femme, encore moins aussi entreprenante qu’Isis. À cela il faut ajouter les souvenirs de la dernière fois qui se font soudain bien plus vivace. Elle sait parfaitement ce qu’elle fait mais tu lui rends un peu la monnaie de sa pièce. Tes mains qui parcourent ce corps à ta disposition. Les frissons que tu sens sous tes doigts t’arrachent un petit sourire amusé. On dirait bien que quelqu’un d’autre se prend un peu trop au jeu. Intéressant. Pourtant elle t’arrache un rire quand elle te parle. ”C’était affreux, mais il faut voir le bon côté de la chose. J’avais quelques souvenirs plutôt agréables avant que je parte.” Tu ris de nouveau alors ta main continue sa ballade sur son haut, avant de glisser lentement par-dessus sa poitrine, contact fugace et furtif. Puis tu viens juste attraper le bas de son haut, laissant glisser tes doigts en dessous, jouant avec la limite du tissu et sa peau. ”Qui te dis que ce n’est pas moi qui te cherche?” Tu la regardes, provocateur, joueur, tu en fais trop mais honnêtement tu aurais bien du mal a te retenir. Après tout tu n’es qu’un homme et elle a un don pour déclencher des réactions presque bestiales chez toi.

Isis n’en a pourtant pas fini, et ne dit pas son dernier mot alors qu’elle vient se coller un peu plus contre toi. Tu es soudain hypnotiser par la jeune femme, ne sachant pas ce qu’elle compte faire, ce que toi tu comptes faire non plus. Sa main qui trouve ta peau t’arrache un frisson alors que tes yeux peinent à quitter Isis ses yeux. Chaque moment où elle te frôle est une douce torture. Tu as soudain des idées bien peu avouables dans cette salle de sport. ”Ah oui… Et comment tu ferais? je suis curieux…” Oui tu jettes de l’essence sur les braises, mais c’est l’idée. Au diable la retenue, au diable les convenances, à ce moment précis tu n’en as plus rien à faire. Tes mains glissent sur le corps d’Isis, venant se poser sur ses hanches alors que ses lèvres se posent sur les tiennes. Tu ne vas pas mentir, tu réponds immédiatement à ce baiser, presque brutalement d’ailleurs. Une de tes mains glisse sur ses fesses alors que l’autre remonte le long de dos pour la garder contre toi. Bordel cette sensation t’avait manqué, même si c’est… Non tu ne sais pas. Tu te contentes d’apprécier le moment, un peu trop, alors que ta langue part joué avec la sienne et que tu prolonges un peu plus ce baiser, autant que tu le peux. C’est comme si tu prenais une dose alors que tu étais clean depuis des mois, et tu adores ça. Tu finis par relâcher ses lèvres, presque a court de souffle, alors que c’est ta main qui vient caresser doucement la nuque de la jeune femme. Un sourire étire tes lèvres, tu te surprends à en vouloir plus, mais pas sûr que ce soit approprié sur le banc de musculation au milieu de la salle. ”J’avais oublié que tu étais doué pour ça Isis… Si on allait dans un endroit où on attire un peu moins l’attention? Je crois que des gens attendent pour la machine.” Tu tournes la tête et clairement, vous êtes devenus le centre d’attention du peu de personnes qui sont dans la salle. En même vous offrez un spectacle un peu cocasse. La plupart doivent être à deux doigts de vous demander de trouver une chambre.

13/10/2023

Momento Mori

@Aleksander Kan

ootd ▬ Le jeu, la provocation, encore et toujours. C'est un peu ma marque de fabrique, ma manière de fonctionner. C'était presque plus fort que moi parfois. Mais je ne pouvais pas faire autrement, sinon ce ne serait pas moi. Et puis, avec Aleksander... Il était impossible de résister à cette tentation. Il avait été mon challenge, ma montagne à gravir, mon but à atteindre... et je l'avais fait. J'avais réussi à attirer dans mes filets celui qui semblait pourtant si insaisissable. Dans l'agence à ce moment-là, je n'étais pas la seule femme, évidemment, nous n'étions pas très nombreuses non plus, mais entre les agentes en formation et les quelques employées, il y avait tout de même une petite présence féminine. Et soyons honnêtes cinq minutes, plus d'une d'entre elles avait des vues sur cet Apollon. En même temps, comment aurait-il pu en être autrement, franchement ? Est-ce que j'étais du genre à avoir peur de la concurrence ? Absolument pas. Je profitais toujours de nos corps à corps professionnels pour nous rapprocher un peu plus, et je n'avais pas lâché l'affaire jusqu'à ce qu'il se décide enfin à céder. Ce fut donc avec une certaine fierté que je pouvais me vanter de m'être tapé le mec le plus sexy de l'entreprise. Un magnifique trophée de chasse pour moi. Un one-shot assumé de part et d'autre : lui parce qu'il devait partir, et moi parce que, manger le même plat deux fois, ce n'était pas vraiment mon délire.

Alors, qu'est-ce que j'étais en train de faire présentement ? Je jouais avec lui, je l'embrassais, baiser auquel il répondait avec encore plus de ferveur que moi. Et tout mon corps ne me réclamait qu'une seule chose : aller plus loin. Je voulais retrouver avec lui les sensations de cette nuit-là qui, bien plus que je ne le pensais, m'avait marquée. Et il faut croire que, pour une fois, je n'étais peut-être pas si réticente à remettre le couvert une deuxième fois. Mon cerveau était déjà parti loin, très loin, il s'était même presque déconnecté pendant quelques secondes. Ce fut finalement Aleksander qui, le premier, stoppa cet élan étrange dans lequel nous étions lancés. Je grognai presque malgré moi, clairement frustrée qu'il rompe cet échange de la sorte... surtout pour une excuse aussi merdique que celle qu'il venait de me balancer. Avec un intérêt plus que douteux, je jetai un léger coup d'œil aux autres personnes autour de nous. Apparemment, nous étions devenus l'attraction touristique de la salle... Mais qu'est-ce que j'en avais à faire, franchement ?

"Ça te dérange tant que ça d'attirer l'attention ?" lui demandai-je avec un léger sourire provocateur, déposant un baiser furtif sur ses lèvres avant de, à contre-cœur, quitter le confort de ses genoux. Il avait rompu le baiser, mais avait clairement évoqué son envie que les choses aillent plus loin... dans un endroit plus isolé. Nous étions dans une salle de sport, et les endroits de ce type n'étaient donc pas nombreux. Je n'avais pas spécialement envie d'envisager l'option de partir complètement d'ici pour qu'il puisse se passer quelque chose. Effectivement, lorsque je veux quelque chose, c'est tout de suite, maintenant, sans attendre. La patience est une notion qui m'est également inconnue. Et ce que je voulais là, tout de suite, c'était assouvir cette nouvelle envie qui commençait à sérieusement me tirailler. Observant un instant autour de moi, je constatai qu'à cette heure-ci, il n'y avait pas foule et que, comme souvent, les hommes étaient majoritaires. Il y avait peut-être deux femmes dans un coin, pas plus. Ce qui me fit déduire une chose qui pourrait nous aider.

Prenant la main du jeune homme, je l'attirai rapidement à moi. "Suis-moi", lui dis-je simplement avant de l'entraîner dans mon sillage, traversant la salle jusqu'à un endroit bien précis... les vestiaires. En entrant à l'intérieur avec lui, je constatai que j'avais vu juste : il n'y avait, pour le moment, pas âme qui vive du côté féminin. Bon, ce n'était pas pour autant une bonne idée de faire ça dans un coin sombre à la va-vite, à la vue du premier venu qui entrerait ici. Cependant, un endroit bien spécifique dans la pièce m'apparut soudainement comme parfait pour continuer ce tête-à-tête... les douches. En effet, celles-ci avaient le chic d'être complètement fermées, isolées les unes des autres. Autrement dit, l'endroit idéal pour se laisser aller à des pratiques interdites en public.

Reculant vers les douches, lâchant lentement la main d'Aleksander avec un petit sourire qui en disait long, je lui dis : "Après autant d'exercice... ça ne te dirait pas une petite douche ?" Dans le même temps, je me délestais avec une facilité déconcertante de mes vêtements, attisant par la même occasion son envie. Tout en ne perdant pas trop de temps, après tout, à tout moment quelqu'un pouvait entrer... et interrompre ces charmantes retrouvailles.

26/06/2024

Memento Mori

@Isis Shin

L’exhibitionnisme n'est pas vraiment ton truc il faut le dire, et tu n’es pas impatient au point ne plus en avoir rien a faire. Alors quand tu le fais remarquer à Isis et qu’elle est presque à grogner que tu interromps ce moment tu ne peux t’empêcher de rire doucement. Décidément elle n’a pas changé, toujours aussi peu patiente et sans retenue. “Disons simplement que je n’ai pas envie d’aller plus loin devant tout le monde. Tout n’est pas aussi dévergondé que toi mademoiselle sans gène.” Tu la pinces doucement en plantant ton regard dans le sien. Oui tu la cherches un peu, mais en même temps on peut dire que vous avez passé le stade de vous craindre maintenant non? Tu te demandes alors ce qu’elle mijote alors qu’elle observe toute la salle et que sa chaleur te quitte alors qu’elle se relève. Enfin, réfléchir ne dure pas longtemps, comme souvent avec Isis, puisqu’elle te prend la main, te demande (pardon t’ordonne) de la suivre sans que tu n’es vraiment ton mot à dire. Bien que ce soit plutôt amusant de suivre le mouvement. Ta curiosité et ton envie sont attisées par toute cette situation.

C’est bien la première fois que tu termines dans le vestiaire des femmes. Bon, il faut aussi dire que c’est un peu le dernier de tes soucis alors qu’Isis te faut une proposition terriblement tentante. Bon, il faut aussi dire que tu es… Déconcentré par Isis, qui commence à retirer ses vêtements comme si ne rien n’était. Autant dire que la vue est plutôt sympathique. Tu te mords la lèvre en ne parvenant pas à la quitter du regard. “Difficile de dire non lorsque c’est demander comme ça…” Il faut dire que cela réveille en toi des souvenir agréable et des images peu avouables. Te rapproche d’elle, un sourire presque carnassier au lèvres alors que tu commences de retirer à ton tour tes vêtements. Pour l’instant il n’y pas grand monde mais ça ne va peut être pas durer, pour autant, tu n’es pas aussi presser qu’elle. Tu veux la titiller encore un peu alors que tu n’as retirer que ton haut pour le moment. Tu viens l’attirer contre toi par les fesses, pressant son corps nue contre le tiens. “Toujours aussi impatiente hein? On dirait bien que c’est toi qui a peur d’être surprise maintenant.” Oui, tu la cherches, c’est exact. Tu dépose furtivement tes lèvres sur les siennes, avant de descendre lentement dans son cou avant de te décoller un peu, venant embrasser la naissance de sa poitrine.

13/10/2023

Momento Mori

@Aleksander Kan

ootd ▬ Je n'avais pas hésité longtemps avant de trouver une solution à la situation. L'impatience, c'était mon moteur, mon essence. Quand je voulais quelque chose, je le voulais tout de suite, sans attendre, et ce soir, ce que je voulais, c'était Aleksander. J'avais appris à ne plus me soucier du jugement des autres depuis bien longtemps. Ce genre de considérations glissait sur moi comme l'eau sur les plumes d'un canard. Ce qui comptait, c'était mon envie, mon désir, et je savais exactement comment l'assouvir. Aleksander m'avait déjà fait attendre une fois, et cette patience forcée, je ne la gardais pas en bon souvenir. Attendre n'était pas dans ma nature, mais cette fois-là, j'avais pris sur moi parce que je savais que ça en valait la peine. J'avais eu raison. Il avait longtemps résisté, invoquant cette pseudo-barrière entre nous — j'étais son élève, après tout. Enfin, élève... Ce n'était pas comme si j'étais une gamine non plus. Mais il avait ce rôle de formateur, ce qui impliquait des règles, des distances à respecter. Pourtant, ces barrières ne m'avaient jamais importé. Je savais ce que je voulais, et les règles sociales ou professionnelles ne comptaient pas pour moi. Je n'allais pas m'empêcher de vivre ou de désirer sous prétexte que quelqu'un quelque part avait décidé que c'était inapproprié. Le jour où la formation avait pris fin, c'était comme si toutes les résistances d'Aleksander avaient fondu. Il avait finalement cédé, et j'avais enfin eu ce que je voulais. Tout avait pris un tournant naturel, comme si nous avions attendu trop longtemps pour quelque chose qui devait arriver depuis le début.

Dans les vestiaires, nous jouissons pour le moment d'une certaine solitude… Une solitude éphémère, il fallait bien en être conscient. Je n'avais pas réellement perdu de temps avant de commencer à ôter un à un mes vêtements afin de me dévêtir et pouvoir passer à un jeu beaucoup plus amusant. J'avais bien compris que l'homme qui me faisait face avait autant envie que moi de jouer à ce jeu auquel nous savions fort bien jouer tous les deux. À son tour, il quitte son haut et vient me serrer contre lui. Je retrouve alors la chaleur de sa peau, un contact qui m'avait manqué… même si je ne voulais pas forcément l'avouer. Mes lèvres s'étirent en un sourire amusé à ses mots. "Rappelle-moi qui de nous deux ne voulait pas jouer les exhibitionnistes ? Je n'ai absolument pas peur d'être surprise, je m'en fiche même royalement… Par contre tu as raison sur un point… je suis toujours aussi impatiente, et je trouve que tu es bien trop lent à ôter tes vêtements," lui dis-je. Mais cela ne semblait pas le préoccuper alors que ses lèvres commencèrent à parcourir ma peau, l'échauffant par endroits. Quant à ses mains, qui se baladent sans vergogne, elles ne font qu'attiser un peu plus l'envie qui me tiraille… Je n'étais pas patiente, non, mais je constatais qu'il prenait un malin plaisir à jouer avec mes nerfs. Me retrouvant contre la porte un instant, je prends une seconde pour le regarder se mettre en tenue d'Adam… et je me faisais la même réflexion que la première fois : ce mec avait vraiment un corps parfait. Sérieusement, c'en était même désespérant… Est-ce que je vais aller lui dire ? Non, manquerait plus qu'il prenne la grosse tête. Mais le regard plein d'envie que je lui lance trahit certainement mes pensées.

26/06/2024

Memento Mori

@Isis Shin

13/10/2023

Momento Mori

@Aleksander Kan

ootd ▬

26/06/2024

Memento Mori

@Isis Shin

13/10/2023

Momento Mori

@Aleksander Kan

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