hide away (birdy)

29/02/2024

TW : deal de drogue dure

nuit du 7 au 8 mars ft. @Birdy Garnier | un coup de téléphone pour une transaction, de la dure, trois grammes de blanche à refourguer, ça ne se refuse pas, ça fait quasiment trois cent balles pour dix minutes de ton temps, c'est pas négligeable. point de rendez-vous au parc de la roseraie, pourquoi pas. ça pue un peu la caméra de surveillance mais rien n'empêche que tu décales ton rencard un peu plus loin pour lui refourguer sa came. un hoodie noir piqué à ton mec, pour que ce soit assez large et long pour te camoufler, un jeans large troué aux genoux et des chaussures de skate au cas où tu sois forcée de partir en cavale parce que t'es tombée sur un client chelou, ou parce que c'est une embuscade pour faire tomber ton petit réseau et que des flics t'attendent, va falloir courir comme une dératée pour te sortir de cette merde hypothétique. c'est le genre d'emmerdes auxquelles tu penses à chaque nouveau client qui rentre dans tes circuits de vente. c'est la première règle du dealer, n'importe qui peut te trahir.
tu te gares assez loin des caméras de surveillance de la ville et tu fais le chemin à pieds pour rejoindre le parc, capuche sur la tête, mains dans les poches du hoodie, le matos dans la poche de ton jeans. une ombre au loin semble attendre, impatiente, inquiète, presque parano de loin. tu écrases le mégot de ta clope sous la semelle en marchant jusqu'à ce client qui demande si t'as sa dope. un signe affirmatif de la tête et tu l'invites à te suivre loin des caméras, dans un angle plus sombre. « t'as le cash ? » que tu demandes sans le regarder directement, à l'affut, comme un mauvais pressentiment. il te tend le fric, tu échanges ça avec le pochon quand des sirènes se font entendre. l'autre détale comme un lapin, et c'est à ton tour de fuir les bleus. partir dans la direction opposée à ton client, escalader des murs comme une athlète de haut niveau alors que t'as juste l'habitude de ce genre d'emmerdes. tu largues le sweat de phoenix dans un coin où personne ne fouille et tu reprends un pas normal, bien que tu te les gèles en débardeur en pleine nuit. tu tombes sur une petite brune que t'as déjà croisée dans les courses illégales et tu viens accoster, provoquant la chance. « salut, ça te dérange de marcher avec moi ? j'sais que ça fait un moment que j'ai pas vu ta tronche mais j'ai confiance. »

30/09/2023

Ton trench qui s’arrête aux niveau des genoux que tu enfile sur ta tenue sans doute trop dénudé pour ne pas être couverte, la fermeture que tu remonte jusqu’au dessus et ton keffier autour du coup tu salue tes collègues qui ne sont pas occupé avant de mettre une bretelle de ton sac à dos sur ton épaule et quitter le dentelle. Pas de taxis à cette heure là, mais heureusement que l’appartement de Benji n’est pas si loin que ça, une vingtaine de minutes de marche du Dentelle tout au plus, ce qui était déjà un bon point par rapport à ton ancien travail où tu devais traverser la ville entière en vélo. Ton permis te manquait, mais grâce à Rosemary il ne te faudrait qu’une ou deux semaines supplémentaires pour pouvoir t’inscrire de nouveau et récupérer ta petite carte qui te permettrais de fouler l'asphalte de nouveau. Pas que tu n’aime pas marcher d’un côté c’est bénéfique, mais en pleine nuit tu n’est pas trop rassuré, d’ailleurs t’as toujours la main sur ta bombe au poivre qui se trouve dans ta poche, cadeau de ton grand frère pour ta sécurité, tu sursaute quand une silhouette se matérialise à côté de toi et s’adresse à toi, prête à dégainer, mais tu te rassures en voyant la blonde, se visage tu l’as déjà vu plus d’une fois. “Euh ouai pas de soucis” tu regardes derrière elle comme pour vérifier qu’elle est seule “Qu’est ce qui se passe t’es suivis ?”