cooking together (loris)

23 décembre - une journée de repos que tu ne voulais pas passer seule chez toi, t'es donc allée à la caserne pour t'occuper un peu de tes collègues en cette période de fêtes de fin d'année, pour les bichonner un peu pour ceux qui sont de garde sur site pour les deux prochains jours, alors que toi tu seras tranquillement avec ta famille. des petits gâteaux en prévision et de bons petits plats pour toute cette marmaille, t'as tout prévu pour satisfaire les palais de tout le monde. t'es seule dans la cuisine de la caserne, le nez fourré dans tes préparations salées, musique en fond sonore sur laquelle tu te dandines comme tu le fais habituellement dans ta propre cuisine, chantonnant aussi parfois, avant de lever les yeux et croiser le regard de loris et rire doucement. « te fout pas de ma gueule, je sais que t'as vu beaucoup mieux mais quand même. » un sourire que tu lui adresses avant de reprendre ta préparation « tu veux m'aider ? »

23 décembre •  @Hera Goldstein • Cette année tu ne travailles pas à noël et tu en as profité pour poser quelques jours juste avant de prendre le 31. T’es encore de garde aujourd’hui et c’est d’ailleurs plutôt calme niveau intervention et loin de toi l’idée de te plaindre, ça te permet de rattraper tes rapports en retard c’est l’inconvénient de cette place de lieutenant la paperasse ! Dernier rapport que tu conclues et tu quittes ton espace privé pour te rendre dans la cuisine et voir ce qui pouvait traîner dans les placards à grignoter. Musique qui se fait entendre et c’est Hera que tu vois se dandiner au milieu de la pièce, rire qui se fait entendre quand elle te voit “L’âge t’as sans doute fait perdre de ta superbe mamie” tu t’approche et jette un oeil à ce qu’elle fait “T’es pas censé ne pas travailler toi ? Je te manquais c'est ca ?” tu t’adosses au plan de travail à côté de ta collègue “Hmmm, quand tu veux dire aider tu veux dire tu fais et je mange non ?”

la solitude de ton appartement n'a rien d'agréable en cette fin d'année, si bien que tu songes à tout plaquer pour trouver une colocation, ou bien ouvrir ton appart à la présence d'une autre âme qui tu l'espères, sera plus sympathique que ton propre reflet dans un miroir et surtout, de la conversation croisée, un minimum. c'est pour ça que tu squattes ici alors que t'es en repos, autrement, tu serais restée au fond de ton lit comme une personne normale dans ces mêmes conditions. un regard noir que tu adresses à cet homme que tu connais si bien. « j'te jure que si t'étais pas marié, je t'aurai offert des souvenirs de nos années ensemble juste pour que tu la fermes, vieux crouton » tu reportes ton attention sur ta tambouille, malgré le fait qu'il foute son museau au dessus « j'ai rien à faire chez moi, autant que j'sois utile ici. évidemment, ça fait plus de dix ans que tu me manques et que j'rêve de t'enfermer en cuisine avec moi » sourire moqueur que tu lui renvoies, avant de lui donner un coup de torchon sur la cuisse. « dans tes rêves, tu participes autrement qu'en étant un estomac sur pattes et si t'es un adorable commis, t'auras une bonne assiette » tu pousses devant lui quelques ingrédients et ustensiles pour qu'il se rende utile

Sourire qui fend le visage et tu fais mine de réfléchir te frottant le menton avec deux doigts “Attends laisse moi y penser je suis sur que c’est quelque part, pas loin…” ca ne date pas d’hier, c'était y’a plus de quinze ans, vous étiez des enfants “Nan, vraiment je ne vois pas de quoi tu parle” ton air faussement innocent “Ça ne devait pas être moi” bien sur que cette relation t’a marqué, le premier amour on ne l’oublie jamais, mais aujourd’hui t’es heureux que vous ayez pu garder une relation amicale saine et que vous soyez même capable de travailler ensemble. “Je sais que ton fantasme ultime c’est de me voir habillée en soubrette et que je fasse le ménage pour toi” encore faudrait t’il trouver l’une de ses petites robes noires à ta taille. Tu tourne un peu la tête vers les ustensiles qu’elle pousse vers toi, tu grimaces légèrement T’aime bien cuisiner, tu te débrouilles même pas mal, mais uniquement quand tu l’as décidé ce qui reste quand même assez rare. “Je savais que tu étais une sorcière” un sourire puis tu te retournes face au plan de travail pour te mettre au travail avant de te faire découper en morceau “Alors, quoi de neuf dans la vie de Miss Goldstein ?”

entre vous, l'eau a coulé sous les ponts, les années ont fait leur job, même si demeurent les taquineries de votre passé commun, tu sais qu'aujourd'hui, tu ne pourrais pas retourner vers lui autrement qu'amicalement. il est ton premier amour, le plus fort sans doute, mais votre amitié vaut tout l'or du monde à tes yeux. tu fais semblant d'être exaspérée par ses propos, mais ça t'amuse bien plus qu'autre chose. « l'amnésie sélective, c'est moche. j'espère que t'as pas oublié comment mettre un capuchon avec ta femme, j'la plaindrais d'avance si tu lui fais un mini toi. » petit pic affectueux sur son caractère de cochon, un sourire narquois qui ne quitte pas tes lèvres à ce moment précis. tu viens mordre ta lèvre en agrippant tes mains sur le plan de travail quand il évoque ce pseudo fantasme. « oh mon dieu, oui ! ça me rend toute fébrile de t'imaginer comme ça, avec un petit string rose qu'on voit quand tu te baisses, mmmmh, ouhlala » tu fais du vent devant ton visage avec ta main avant d'exploser de rire. tu le vois bouder à moitié quand tu pousses le matos de cuisine devant lui. « ça au moins, t'as pas oublié. j'suis flattée. » haussement d'épaules quand il te demande ce qu'il y a de nouveau dans ta vie, à vrai dire c'est assez calme. « tu sais, depuis mon divorce j'vis au jour le jour, j'me prends pas la tête. j'fais des rencontres pour passer le temps et la solitude de temps en temps mais rien de sérieux. et toi, Delorme ? »