Poison || Feat Jinwan Liu

Dans la nuit de vendredi à samedi || Outfit Un rendez-vous médical qui comme toujours au lieu de me rassurer ne faisait que m’enfoncer un peu plus, les humeurs étant de plus en plus aléatoire me faisant ressentir cette culpabilité qui n'avait lieu d’être. Une discussion, des excuses que je ne présente pas trop sur de la réponse des être les plus important pour ma personne, mais des mots qu’ils m'auraient offert qui ne ferait que renforcer ce sentiment qui me donnait la nausée. Alors ce soir je n'étais pas chez nous, je n’avais envoyé qu’un message pour prévenir que je ne savais pas l’heure de mon retour alors j’étais simplement là dans le parc sur un banc à écouter ma musique, les sons qui était un simple apaisement, des pensées noires ? Symptôme qu’ils disent, un sourire ironique au coin de mes lèvres, expression que personne ne pouvait voir dans ce parc désert. Cigarette coincé entre mes lèvres un poison qui se meurt lentement.

L’obscurité est reine, la fraîcheur de la nuit commence a se faire sentir réveillant doucement mes douleurs, mais je les ignore volontairement. Les musique défilent pendant un moment avant que je ne me redresse, mon pull qui finit poser, le son que j'augmente. Une chorégraphie que je n’invente pas, mais que ma mémoire me permet de reproduire après l’avoir vue, mon imagination qui me laisse combler les vides. La douleur est présente, mais je m’en moquais, je me sentais si libre, mes mouvements guidés simplement par la musique oubliant le monde autour de moi, pourquoi m’en inquiéter ? Keith n’était pas là, Keno non plus. Mon père n’était pas non plus témoin de ce que je m’infligeais. Une douleur dont j’avais besoin, un art qui m’avait été arraché, mais que je ne pouvais abandonner malgré tout. Deux minutes, un temps qui paraît si court et si long à la fois. Une respiration rapide alors que la musique se termine, une nouvelle commence, mais je ne bouge pas. Des applaudissement qui se font entendre, mais je reste au sol, je ne tourne pas mon regard vers la source du son, laissant ma voix se faire entendre Observer les gens dans la nuit c’est creepy Ma respiration restait rapide, ma voix neutre, un fou qui observais ? Peut-être je n’aurais qu’à frapper au pire, les bagues à mes doigts pourraient faire mal après tout.

une envie de sombrer dans la folie le temps d'une soirée sans t'acoquiner de ces filles faciles du bar queer friendly du coin, les méninges en hyperactivité aux vues de la date, une sorte de retour en arrière perpétuel chaque année, une culpabilité incessante, une envie de retrouver tes vieux démons le temps d'une nuit. c'est pour ça que tu erres dans ce parc alors que la nuit est déjà bien avancée. t'es là, dans un coin à attendre quelqu'un qui ne viendra peut-être jamais, les lieux étant plus fréquemment surveillés depuis quelques semaines. mais tu n'es pas la seule âme errante de ces lieux à cette heure tardive. elle est là, sous tes yeux, la muse de tes plus bas instincts, celle qui anime le pire de toi, le plus haut niveau de perfide qui vit dans tes tripes. tes iris ne la quittent pas, digne d'une prédatrice prête à bondir sur sa proie, les canines acérées prête à fendre la chair de la bête dansante, dans le plus doux des silences. deux minutes de mouvements ininterrompus qui se terminent sous le clappement de tes paumes l'une contre l'autre, lentement, avant de sortir de l'ombre dans laquelle tu te tapissais pour t'approcher de la craintive qui ne se démonte pas. « ça m'colle bien à la peau. » tu te mets à tourner autour d'elle, visage froid qui se déleste de la capuche qui couvrait ta tête.