propane nightmare (birdy)

le dentelle, 06.08 | réussir à avoir un pass pour accéder à l'arrière salle du dentelle, tout ça avec un seul objectif en tête. revoir birdy. t'avais vu qu'elle était rentrée ici mais en y pénétrant, la créature s'était volatilisée comme une chimère. c'était fastidieux de pouvoir obtenir ce fameux sésame pour découvrir les bas fonds de la perversion, mais c'est un élément que tu affectionnes et admire. tu es déjà venue quelques fois au cours des dernières semaines pour te familiariser de l'endroit et de certaines filles assez ouvertes d'esprit pour t'offrir leurs services. de bons moments que tu n'as pas hésité à partager après avec phoenix, pour le faire maronner peut-être de savoir que tu as accès à un lieu très privé. aujourd'hui, peut-être que ça sera ton jour de chance. comme d'habitude, tu viens au dentelle pour te faufiler vers la salle du fond du salon de thé pour accéder à cet équivalent du quartier rouge de l'ère victorienne. et ton regard croise enfin celui de la convoitise ultime. « j'crois que j'ai enfin trouvé celle que je voulais voir.. » un sourire qui vient se peindre sur ton visage. « dis moi que t'es dispo pour le maximum de temps que tu peux m'offrir » ton regard qui l'observe avec envie.

tu savais que ta venue allait la perturber, parce que ça fait pas forcément partie des choses que tu avoues haut et fort que tu ne fréquentes pas que des lieux d’artistes ou des courses de voitures. T’es plutôt du genre à t’insinuer dans la vie des gens par surprise, là où on t’attend le moins, vipère incandescente qui vient siffler dans l’oreille ta présence. Un large sourire moqueur qui vient se dessiner sur ton visage quand elle dit ton prénom. « oui c’est mon prénom. J’dois t’appeler comment ici ? » une question qui a du sens quand tu vois que certaines se font appeler candy, sunshine ou tu ne sais trop quoi. « j’suis une femme pleine de surprises, que veux-tu. J’viens de temps en temps pour passer un bon moment, donc t’en fais pas, ton secret sera bien gardé mais faut aussi que tu gardes le mien quand on se voit en dehors, tu veux bien ? » t’iras pas balancer même si elle cafte que tu viens en ces lieux où la luxure tarifée est présente. Ton mec sait que tu viens, mais pas ta famille alors autant leur laisser un peu le bénéfice du doute sur tes activités. « du coup, t’as du temps libre pour une cliente ? »

tu ne sais pas ce qui te captive chez cette nana, alors qu'en temps normal, le côté petite ingénue sage, c'est pas ta came, tu t'en approches pas parce que tu sais que ça tombe trop vite amoureuse et que ça te traque de messages pendant des semaines. ce que tu aimes cependant chez ce type de nanas, c'est qu'elles sont ouvertes pour se plier à tes moindres désirs pour te montrer qu'elles ne sont pas si innocentes. c'est ignoble de penser comme ça, dans un sens. mais la soirée où elle t'a sauvé le cul des flics, t'as bien capté que dans le fond, elle n'avait rien d'une sainte, qu'elle savait ce qu'elle faisait, et c'est peut-être cette très fine nuance qui t'a poussée à vouloir la revoir, quitte à claquer des sommes dans de l'eau chaude aromatisée pendant des semaines alors que le thé c'est imbuvable selon toi. « ça marche, blondie. » elle s'est pas foulé les neurones pour son pseudo, mais t'es qui pour juger ? juste une cliente qui la connait rapidement de l'extérieur et qui l'a vue en sous-vêtements affriolants sous un manteau en pleine rue, finalement. « j'espère bien. j'ai pas envie qu'on se mette mutuellement dans des positions malaisantes et que tu perdes ton taf et que je sois persona non grata ici parce que les gens parlent trop, tu vois ? » tu ris doucement, plus pour la rassurer sur le fait que tes mots ne sont pas une menace mais une remarque bienveillante, malgré la maladresse qu'elle implique. ton séant que tu poses sur le fauteuil qui décore la pièce, observant les courbes enivrantes de la belle. « envoie le meilleur de tes poisons pour qu'on soit à l'aise dans ce cas »

t'es pas très habile pour parler, tu l'es bien plus à l'écrit, sans doute que tes propos seront mal interprétés mais tu sais pas faire autrement, tout ce que tu dis a des airs de doubles tranchants, une double signification qui donne un sentiment de ne pas savoir où tu veux réellement aller, dans quel sens du poil il faut te brosser. et le pire, c'est souvent lorsque tu dis les choses avec une bonne intention derrière qu'on ne te comprend pas, comme face à la jolie femme en face de toi. en même temps, qui aurait confiance en entendant le ton habituel de ta voix et ton faciès souvent fermé ? tu ne peux pas lui en vouloir de préférer garder le silence. laisser tes yeux trainer volontairement sur ce peignoir qui laisse entrevoir certaines choses que tu convoites puis sourire. « volontiers » qu'importe l'heure, tu ne refuses jamais un verre d'alcool, c'est parfois ton problème, mais vous vous entendez bien avec tes problèmes, vous avez appris à cohabiter ensemble dans ton corps frêle. lui laisser un peu de place à tes côtés et récupérer le verre qu'elle te tend avec un sourire toujours « à ce tête à tête qui, bien que particulier, me faisait envie ? » ton bras qui passe derrière elle, l'effleure sans réellement la toucher, ton regard qui se fixe dans le sien

les meufs plus jeunes de base, c'est pas ton trip. mais celle-ci, elle a quelque chose de captivant, presque obsédant depuis la nuit où t'as croisé sa route et où tu as découvert cette facette de sa personnalité qui t'étais inconnue. tu la trouvais physiquement attirante quand tu croisais sa route pendant les courses, mais sa jeunesse et son innocence dégageaient quelque chose qui te bloquaient, inaccessible créature que tu ne voulais pas pervertir trop rapidement, préférant que la vie fasse son oeuvre pour elle avant de pouvoir l'attirer dans tes filets et la modeler contre tes paumes. tu ne peux pas détourner tes opales d'elle, ce qui est assez troublant, mais ta nature demeure et ton sourire se fait plus envieux à ses mots. « j'espère que tu en seras à la hauteur, blondie. » laisses tu échapper suavement avant d'avaler une gorgée de gin quand elle se lève, tes pupilles traçant chaque mouvement de la belle, suivant le tissu qu'elle s'amuse à laisser glisser lentement. « c'est une très belle entrée en matière pour me rappeler à ce souvenir » que tu avoues en laissant ta langue glisser sur ta lèvre inférieure quand elle commence à se déhancher devant toi, ne faisant qu'insuffler encore plus d'envie de la voir se tordre sous tes gestes à venir. grogner légèrement lorsqu'elle vient prendre place sur toi, tes mains brûlantes qui viennent épouser les formes de ses hanches à la perfection, l'une remontant le long de son flanc droit pour se glisser jusqu'à sa nuque pour rapprocher dangereusement son visage près du tien, sourire aux lèvres. « tout. absolument tout de toi, jusqu'à te consumer et te laisser un souvenir impérissable de ce moment.. » que tu viens souffler contre sa bouche, tes yeux rivés dans les siens.