I can buy myself flowers (tears)

29/02/2024

08.03.24 ft. @Tears Goldstein | une envie florale pour créer une nouvelle toile, t'as l'idée globale mais c'est surtout quand tu seras devant les étales de bouquets que l'inspiration sera à son paroxysme. un pantalon en cuir, un t-shirt des beatles et ton perfecto habituel sur le dos, t'es partie de l'atelier en voiture pour rejoindre le centre ville où se trouve la meilleure boutique de fleurs de la ville, même si c'est celle de salomé, elle a ce mérite. puis bon, ce n'est pas de sa faute à elle si ton père a abandonné votre foyer pour sa mère. lunettes de soleil rondes sur le nez, tu quittes ton véhicule pour pénétrer dans l'établissement non sans avoir observé les étales extérieures mais elles ne t'inspiraient pas grand chose. dans cette boutique, tu tombes nez à nez avec une ancienne conquête que tu as légèrement bâchée comme une malpropre, la pauvre. un sourire au coin des lèvres quelque peu perfide, tu t'adresses à elle. « faut croire que partout où tu iras, tu seras amenée à me voir, petite larme. » tu retires tes lunettes de soleil pour fixer tes opales sur elle, comme si ça t'amusait de la malmener de la sorte.

24/09/2023

08.03.24 ft. @River Duval | Travailler sur un des bouquets que j’allais envoyer à des parents en deuil, j’étais totalement dans mon monde quant à quel assortiment de fleur collerait pour offrir à ceux qui vivaient un enfer depuis leur perte. Je ne cessais de recommencer tout en espérant que je ne ferais aucun épisode de la moche au bois dormant jusqu’à la fin de mes horaires de travail bien que je savais que je pouvais toujours courir pour que cela soit le cas. Soupirer parce que je n’arrives à rien, je mettais de côté ma tâche hebdomadaire pour m’occuper de remettre en ordre la boutique, la réarranger pour qu’elle offre cette sensation d’apaisement que la nature pouvait nous apporter avant de me décider à en faire de même avec les étales extérieurs. Ouvrir la porte avant de tomber nez à nez avec une blonde, je sens instinctivement mon coeur faire un bond sans vraiment reconnaître la femme face à moi car après tout, c’est impossible qu’elle soit à Roselake, du moins, c’est ce que je croyais. Visage qui s’effondre alors que j’entends sa voix, ses paroles et je n’ai qu’une envie, fuir très loin, quitter le travail alors que River est en face de moi. Lèvre qui s’ouvre pour se refermer, le mutisme lui répondant à ma place comme les trois quart du temps. Essayer de l’ignorer et m’occuper des fleurs présentes à l’extérieur, c’était le meilleur moyen et puis au pire, elle oubliera ma présence comme elle savait si bien le faire.

29/02/2024

t'es du genre à apprécier marquer les esprits de ton empreinte et rappeler à quel point autrui peut te sembler insignifiant dans ton existence. tears fait partie de ces personnes à qui tu as fait croire que l'amour était une possibilité entre vous le temps de ton séjour professionnel, parce que t'avais du temps à tuer et que l'ennui n'est pas de bonne compagnie quand tes plus bas instincts sont de la partie. pas de chance pour la demoiselle, ton dévolu s'est jeté sur elle à cette époque là. aujourd'hui encore, ça t'amuse de voir à quel point t'as laissé des traces dans sa petite vie. amère diablesse que tu es, assoiffée de la marquer un peu plus pour qu'elle n'oublie pas ce que tu as pu lui faire ressentir. un venin que tu reviens déverser dans son espace vital, t'approchant un peu plus pour que les effluves de ton parfum viennent ranimer ses souvenirs olfactifs. « bah alors, tu me dis même pas bonjour ? je t'ai connue plus avenante que ça, schatz » la voir fuir et avoir ce sourire perfide aux lèvres, lui laisser un instant de répit avant de revenir à la charge et la suivre, te plaçant dans son dos, assez près pour qu'elle ressente la chaleur contre elle sans pour autant la toucher. « je t'ai pas manqué, même pas un peu ? » que tu viens chuchoter contre son oreille, toujours ce sourire venimeux collé aux lèvres.