Posipi en détresse ft Négapi.

journée de repos, rien de bien transcendant à faire mis à part mater du foot et du rugby à la télé, un dimanche comme un autre en soi. une canette de coca à la main et un paquet de chips devant toi, ton téléphone vient s'éclairer, un message du posipi sauvage. tu viens saisir ton phone pour lire le message qui t'intrigue avant d'y répondre. t'es où, il se passe quoi, comment ? tu vas enfiler autre chose que ton short de foot le temps qu'elle te réponde, récupérant tes affaires de moto, tes clés et un second casque, avant d'aller démarrer la bête pour retrouver la naine où elle te dit se trouver, attendant de voir si tu dois griller des stops, des feux rouges et des priorités pour lui sauver le cul ou si c'est une urgence relative.

le moteur qui est déjà démarré, tu attends une réponse de la minus avec appréhension. notification qui s'affiche assez rapidement et tu démarres en trombes, direction le point gps des fameuses toilettes publiques qu'elle t'a indiquées, slalomant entre les voitures comme si ta vie dépendait de cette urgence à régler. même les priorités et les feux, t'en as rien à péter. si apryl t'appelle à l'aide, c'est que c'est vraiment la merde et t'as pas le temps de respecter le code de la route, du moment que tu fous la vie de personne en péril. t'arrives rapidement là où elle est sensée se trouver et tu te pointes dans ces chiottes, où tu vois le type frapper comme un taré sur la porte et tu entends la voix de la pokégirl qui lui répond. ta main qui se pose fermement sur l'épaule du traqueur. « eh mec, t'as intérêt à dégager de là avant que j'te fasse bouffer mon casque avec violence, au point que tu te rappelleras même pas de la tronche de ta mère. c'est ma meuf que tu traques là et j'suis pas vraiment d'accord avec ça, alors j'te laisse trois secondes. un, deux.. » t'as balancé le premier mytho qui te sois venu en tête sur ta relation avec la brune, mais au moins l'autre a détalé sans demander son reste. t'as attendu un peu, avant de toquer doucement à la porte des toilettes où elle se trouve. « c'est bon tu peux sortir, j'te ramène jusqu'à chez toi » tu tournes le dos à la porte pour vérifier quand même que le type revienne pas, surtout pour la rassurer.